Shizuto Masunaga, psychologue de formation et créateur du shiatsu des méridiens, comparait le toucher à une  poignée de main, où le contact ne vise pas à sentir le membre tendu, mais plutôt le cœur de la personne qui le tend.

L'objet du traitement n'est pas la maladie, mais une personne qui souffre. 

Selon lui, le shiatsu visait avant tout à éveiller la conscience du receveur sur l'état de sa santé pour l'amener à en prendre soin.  En agissant sur les méridiens d'énergie, le thérapeute ne fait qu'aider le patient à se soigner lui-même.  Pour saisir le shô, (le diagnostic ou débalancement), il doit donc être empathique et ne pas laisser son ego interférer.

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Je partage cette conception de l'approche thérapeutique où l'on accompagne la personne dans son autoguérison. Le shiatsu et la massothérapie sont des médiums par lesquels j'entre en relation d'aide avec mes semblables, orientée par leurs besoins.

C'est pourquoi, je privilégie l'écoute, évite la performance et la précipitation.  Pour moi, le toucher est une rencontre et la qualité de la séance repose avant tout sur la qualité de ma présence. 

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Sensibilité, respect, fluidité, douceur, force et profondeur, sont des caractéristiques du shiatsu que je pratique. Cette approche non directive stimule les mécanismes d'autoguérison de l'organisme et favorise le relâchement des tensions plutôt qu'elle ne l'impose.  De ce fait, elle est plus susceptible d'apporter un soulagement global et durable des maux ressentis par la personne  souffrante.  

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L'aspect thérapeutique m'intéresse particulièrement. Je veille donc à enrichir mes compétences techniques et théoriques par diverses formations. Outre le fait d'élargir le champs thérapeutique de mes interventions, cela induit un niveau de présence propice à un abandon salutaire, ici-maintenant, me permettant d'être en phase avec la personne receveuse lors de la session, à même de saisir son besoin. 

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